Renvois et références reliés aux textes mémoires de Florian Jutras

lundi 27 juillet 2009

L-29 Breeches

Mais oui, j'ai déjà moi aussi porté des culottes breeches, mais dans mon coin du Bas du Fleuve on disait souvent des culottes- golf. Tout comme toi, j'avais moi aussi dans mes bagage à mon entrée au juvénat un habit noir fait avec une soutane que le frère recruteur avait expédié à ma mère pour qu'elle me confectionne un habit, faute de matériel, elle a du se contenter de faire des "breeches" car les retailles d'une seule soutane étaient insuffisantes pour faire un un habit avec pantalon, même si le ticul était de petite taille. Laisse-moi te dire que j'étais gêné de porté cet habit, non pas parce qu'Il était noir mais je crois que j'étais le seul avec des "breeches" dans ce groupe.

Le résultat de mes recherches est le suivant : aucun dictionnaire canadien, québécois ou même acadien ne fait mention de "breeches". Tout ce que j'ai trouvé dans les dictionnaires anglais est la traduction de ce mot par culotte et parfois pantalon.

Dans un certain dictionnaire on parle de culotte qui couvre les jambes et les cuisses.

Auusi:"His wife wears breeches" = Sa femme porte les culottes. Rien d'autres.

lundi 20 juillet 2009

Florian Jutras




Ménoires à l’ultraviolet

Florian Jutras (1929… ) a vécu son enfance sur la ferme familiale à St-Zéphirin de Courval du comté Yamaska. À l’âge de 13 ans il entre dans la communauté des Frères du Sacré-Cœur, au Mont Sacré-Cœur à Granby.

Sa carrière d’enseignant débute en 1947 dans une école primaire de Montréal.

En 1958, il entreprend à l’Institut Jesus Magister de l’université du Latran à Rome, trois années d’études en sciences religieuses. En 1964, en plein renouvellement de la catéchèse au Québec, il œuvre à l’Office catéchétique du diocèse de St-Jérôme et, pour sa communauté, à la Pastorale des vocations.

En 1967, il ouvre à Montréal-Nord un centre de rencontre pour les jeunes de seize ans et plus, appelé l’Arche des Jeunes.

En 1968 il reprend sa carrière d’enseignant au Collège Marie-Victorin comme professeur de sciences religieuses et d’anthropologie, postes qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1994.

Florian Jutras est resté en contact avec onze de ses confrères qui, comme lui, ont quitté la communauté dans les années 70, se sont mariés, ont eu des enfants et sont devenus des grands-parents. Selon lui, la sécularisation et la révolution tranquille ont profondément marqué le Québec et changé le cours des destinées personnelles. Elles ont établi la ligne frontière entre deux mondes, l’ancien et le nouveau, deux cultures distinctes, la culture religieuse et la culture laïque, deux pays différents.

"Pour habiter et conquérir ce nouveau pays il fallait changer de voie, de véhicule et de langage. Dans notre vie nous aurons eu l’avantage d’avoir bénéficié de la citoyenneté de ces deux pays, d’avoir épousé deux cultures. Féconde polygamie!" Cf. Avant propos

Mémoires à l’ultraviolet se veut comme un rayon laser qui perce les murs des institutions et l’opacité des systèmes pour faire voir tout le long de ce parcours, la vie qui les anime et la chaleur toute humaine qui s’en dégage. Ses publications hebdomadaires seront « le véhicule de cette exploration, ultraviolet indiquant l’intention de dégager des hauts-faits de cette
époque ou des péripéties de ce voyage l’âme qui les dynamisait."
Cf. Avant propos.

Les mémoires seront regroupées en trois volumes portant respectivement sur l’enfance, la vie en communauté et la nouvelle vie dans un monde tout nouveau. Voir le sommaire.
Débuter la lecture par le texte d'avant-propos.

dimanche 19 juillet 2009

Sommaire

VOLUME I - L'enfance à St-Zéphirin (1929 - 1943 )
SOMMAIRE
INTRODUCTION - Naissance
Le p'tit gars du rang St-Alexandre
Les travaux et les vaches
À la petite école
Loisirs de campagnards
Jour de l’An et Pâques chez Hormisdas
Devant Dieu
Souvenirs de guerre
Épilogue
VOLUME II - Adoption d'une nouvelle famille (1943 - 1971)

Rappellera mon entrée dans la communauté des Frères du Sacré-Cœur au Mont Sacré-Cœur à Granby et les quatre années de formation au Juvénat, au Noviciat et au Scolasticat
Les années d’enseignement de 1947 à 1958 à St-Victor (Mtl) École Meilleur, St-Gabriel de- Brandon, St-Jovite, et au Juvénat de St-Théodore de Chertsey.
Les trois années de recyclage à l’Institut Jesus Magister à Rome.
Le retour de Rome sous le bouillant couvercle de la Révolution tranquille : Deux ans professeur au Noviciat de Granby.
Trois ans à la Pastorale des vocations (recrutement)- et à l’Office catéchétique de St-Jérôme – Quatre ans à l’Arche des Jeunes et au scolasticat école normale des frères éducateurs à Montréal.

VOLUME III - L’apprentissage d’une toute nouvelle vie dans et pour un tout nouveau monde (1971 - ???? )
Le cadre extérieur de ce nouveau monde sera le Collège Marie Victorin comme professeur de sciences religieuses et d’anthropologie, de 1971 à 1994, la République dominicaine pour l’Aparta Hotel Casa Laguna, l’Alliance culturelle et le doux confort de la retraite à Terrebonne.

L’apprentissage d’une toute nouvelle vie comprendra le temps de décompression (trois ans), celui de la vie à deux dans le mariage, celui de la construction d’un nid à St-Donat, le temps de formation continue comme père de deux enfants, et par la suite l’art d’être grand-père.

Quant à la vie intérieure, porté par l’élan du concile Vatican II et celui du Parti Québécois, il y aura un long cheminement de transformation des valeurs même fondamentales en compagnie de Albert Camus, de Teilhard de Chardin, de Karl Jung, de Hubert Reeves… Et on continue par la contemplation d’un monde en devenir tout plein de promesses.

lundi 13 juillet 2009

Chemin de la croix




Après les 14 stations du chemin de la croix nous avons récité la prière à Jéaus crucifié.





Autres versions du Chemin de la croix:









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lundi 6 juillet 2009

Le temps des Fêtes à Maniwaki

C'est comme ça que ça s'passait.....

Joyeux NoëlBonne Année
Il est de ces temps que l'on dit bénis... parce qu'ils renvoient à l'enfance et aux valeurs de nos familles respectives. Dans mon village algonquin, la Noël et le Nouvel An étaient fêtés royalement. On y mettait le paquet. C'était le retour des chantiers et tout était prétexte à la fête. Après les longs mois de durs labeurs dans le bois, la retenue n'était pas trop de mise. On arrosait abondamment la divine naissance. De Noël aux Rois, on allait de famille en famille. Victuailles, boissons, friandises, cadeaux, chants et réunions de famille, ça swingnait en grand. On pouvait facilement déjeuner chez soi, dîner chez un oncle et souper chez une autre tante. Il m'est arrivé fréquemment de me réveiller ailleurs parce qu'endormi au départ de mes parents, je restais là ou la veillée avait eu lieu. À Maniwaki, y'en avait des Nault et ça fêtait fort. Des six hôtels locaux, quatre appartenaient à des membres de la famille. Les grandes familles rivalisaient d'astuces pour célébrer dignement l'événement. Dans mon clan, il y avait deux types de famille: les riches et les pauvres. Durant les fêtes, on essayait d'oublier les revenus de chacun.
Le bal commençait à la messe de minuit solennelle ou les Oblats pontifiaient dans leurs plus beaux atours. Les Soeurs grises du couvent et les frères du Sacré-Coeur du collège avaient préparé soigneusement les enfants. Les chanteurs de la chorale et les enfants de choeur mettaient tout leur ardeur d'enfant; moi, qui faisait partie de la chorale et des enfants de choeur j'étais toujours déchiré si je devais être au jubé ou au choeur. N'oubliez pas que l'on mettait nos soutanes rouges et nos surplis de dentelle durant les fêtes et on se pavanait par une entrée des plus solennelles. Les nobles de la place, les Hubert, les McConnery, les L'Heureux, les Besner, Poliquin, les Thériault, les Gendron, certains Nault ...... avaient payé pour les bancs de choix en avant dans la Grande Eglise car il y avait la chapelle dans le flat pour les pauvres. Là aussi, on payait les bancs et les moins pauvres se trouvaient en avant en allant jusqu'au plus pauvres en arrière ou debout. Chacun réussissait à prendre sa place. Ce clivage n'obscurcissait pas trop la fête; on n’avait pas encore découvert l'égalité de tous devant Dieu. On trouvait normal que les cousins et cousines riches soient ensevelis sous les cadeaux tandis que nous, avions un ou deux cadeaux pratiques: chandails, bottes, tuque, mitaines.... parfois skis ou patins. L'amour des parents suppléaient au manque de sous.
Dans le temps, il y en avait de la neige! Trop. Parfois, ça bouchait la vue de nos fenêtres de maison. À Maniwaki comme ailleurs, on ne ramassait pas la neige et nos journées se passaient dehors. Nos maisons étaient petites, les familles nombreuses et c'est dehors qu'il y avait de la place. On jouait au hockey dans la rue ou à la patinoire des frères. De plus, on glissait; les montagnes n'étaient pas loin. Le 6 janvier, on allait embrasser le petit Jésus de cire à l'église et on savait que ce doux baiser en plus de nous faire partager les microbes des ribambelles d'enfants nous amenait inéluctablement à la rentrée scolaire de janvier.
Ainsi se déroulait le temps. Que reste-t-il de ces temps anciens? Des souvenirs certes, mais aussi des valeurs que nous avons transmises à nos enfants. Il ne peut y avoir de Noël heureux sans nos enfants et nos petits enfants, sans les membres de la famille. Noël est et demeure pour moi une fête : fête de famille, fête de joie, fête de célébration..
EDDY

dimanche 5 juillet 2009

De Maurice - catherine


Catherine

Dans le Dictionnaire du langage québécois de Léandre Bergeron on défénit le mot étant : MÛRE DU CANADA.

Dans le Glossaire du parler français au Canada
CATHERINE : Mûre du Canada, Ronce pubescente on dit aussi : CATRINETTE
CATRINETTE : Mûre ou baie de la ronce traînante. Extrait du Glossaire de la Normandie (1891).

Dictionnaire des dictionnaires (±1890) sous la direction de Paul Guérin - Publié par la Librairie des Imprimeurs réunis
CATERINETTE : Nom commun de l'ÉPURGE.
ÉPURGE : Herbe qui purge violemment - Espèce de TITHYIMALE
TITHYIMALE : Nom que l'on donne aux EUPHORBES INDIGÈNES tels que L'ÉPURGE, L'ÉSULE, Etc.
La tige de l'huile à couleuvre qui en médecine est appelé : TINTINMALE
TINTINMALE : Aucune sigification trouvée dans aucun dictionnaire même pas le Dictionnaire médical (1923)
ÉSULE : Espèces d'EUPHORBES
EUPHORBE : Plantes aux fleurs régulières hermaphrodites à fruits charnus et secs.
Merci à claire et Patricia pour l'envoi des 2 photos nous informant bien sur les Catrinettes.

vendredi 3 juillet 2009

La mousse aux fraises à Yvonne


La mousse aux fraises à Yvonne

Pour répondre à la demande générale, je vous livre l’authentique recette de la mousse aux fraises que ma mère a donnée plus d’une fois à ses filles et à ses brus. Lyse

n Un plat bleu à ras le bord de fraises des champs fraîchement cueillies et équeutées;
n Un plat rose de sucre blanc ;
n Quatre blancs d’œufs à la température de la pièce;
n Mettre les blancs d’œufs dans le grand plat blanc et les battre avec la batteuse à main;
n Lorsque le blanc monte en mousse, tout en continuant de battre, ajouter lentement les fraises et le sucre;
n La mousse se prépare avant le repas et se sert au dessert.

Note : Malgré la précision de cette recette, aucune de mes sœurs ou de mes belles-sœurs n’a réussi à faire une mousse aux fraises aussi délicieuse que celle que j’ai mangée ce 24 juin 1942.Vous savez pourquoi! Flo

De Maurice - Pedleur et garrocher

En français, on écrit PEDLEUR et PEDLEUSE autrefois on disait aussi PEDLEUX
Dérivé du mot anglais : PEDDLER qui signifie : COLPORTEUR (marchand qui se déplace avec ses marchandises)
Autrefois en anglais, on utilisait le mot : PEDLAR pour colporteur.
Ces recherches ont été faites dans le Dictionnaire Canadien-Français de Louis-A. BELISLE
et dans le GLOSSAIRE DU PARLER FRANÇAIS AU CANADA publié par Les Presses de l'Université Laval

Pour ce qui est de GARROCHER
Selon le GLOSSAIRE DU PARLER FRANÇAIS AU CANADA publié par Les Presses de l'Université Laval
Ce mot vient d'un dialecte de ANJOU, de AUNIS et du POITOU,
en Picardie le dialecte utilisait le mot GARROTER pour dire la même chose.

Il me fait toujours plaisir de faire de telles recherches car c'est merveilleux de voir que ces livres ne sont pas qu'une parure dans un sous-sol, ils sont des instruments de recherche et servent à parfaire nos connaissances sur tous les sujets.

MauriceNadeaumaurinade@videotron.ca